Avec le Mirage III, Dassault met en place une chaîne de montage polyvalente, c'est-à-dire qu'il est possible de fabriquer sur la même chaîne des versions différentes correspondant à des missions diverses sur le plan militaire. La fabrication du Mirage III est répartie entre la Générale aéronautique Marcel Dassault (GAMD), maître d'œuvre, et plusieurs coopérants et sous-traitants dont la Société nationale de constructions aéronautiques du Nord (SNCAN), la Société nationale d'étude et de construction de moteurs d'aviation (SNECMA), la société des Avions Louis Breguet et Hispano-Suiza.
Cette politique de partage des fabrications est conforme aux principes adoptés, dès 1945, par le Service des marchés et de la production aéronautique : la concurrence existe au niveau des bureaux d' études, pas au niveau des productions. L'armée de l'Air française a reçu 95 Mirage III C, 59 Mirage III B, B1, B2 et BE (équivalent de la version D à l'export), 70 Mirage R et RD, 183 Mirage III E et 50 Mirage 5 F, soit 457 avions. Les derniers appareils sont retirés des unités opérationnelles en 1994.
Certains ont continué à servir au Centre d’essais en vol (CEV) de l’État au-delà de cette date.Grâce à la famille Mirage III/5/50, la France prouve qu'elle est une nation industrielle de premier plan.
Depuis 1958, 1 401 Mirage III/5/50 ont été construits en plus de quatre-vingts versions différentes pour vingt et un pays à travers le monde et totalisent plus de trois millions d'heures de vol.